La décision des sites immobiliers d'éliminer les cartes de criminalité est-elle une avancée positive ou un risque pour la sécurité des acheteurs ?

Woodward - le 09 Mai 2025
Je voulais lancer ce débat car j'ai lu pas mal d'articles récemment sur le retrait des cartes de criminalité des sites immobiliers. D'un côté, on comprend l'argument de la non-discrimination et la lutte contre les stéréotypes. Mais de l'autre, est-ce qu'on ne prive pas les futurs acheteurs d'une information, certes sensible, mais potentiellement importante pour leur sécurité et celle de leur famille ? Je me demande où se situe la limite entre transparence et stigmatisation dans ce cas précis.
Commentaires (8)
C'est une question vraiment délicate, cette histoire de cartes de criminalité. Je comprends tout à fait l'idée de ne pas stigmatiser certains quartiers, c'est important de laisser leur chance à tous les endroits. Mais en même temps, on parle de la sécurité des gens, et c'est pas rien.Je me demande si le problème, c'est pas la carte elle-même, plutôt que l'information qu'elle contient. Parce que comme tu dis, c'est une information sensible, mais potentiellement utile. Peut-être qu'il y aurait moyen de la présenter différemment, sans tomber dans les stéréotypes et les amalgames. Parce que "leschiffrescomptent,mais,ilsnesontpasplusvraisquelaperceptiondelapopulation"Ce serait bien de trouver un juste milieu, une manière de donner l'info sans pour autant créer de psychose ou d'inciter à la discrimination. C'est sûr que "lescartesdecriminalitépeuventcréerundécalageentrelacriminalitéetsaperception", mais si on les enlève complètement, on risque de faire l'inverse, et de créer un sentiment de fausse sécurité.Et puis, il faut aussi se poser la question de l'impact sur le marché immobilier. Si les gens ont l'impression qu'on leur cache des choses, ça risque de créer de la méfiance, et ça peut avoir des conséquences sur les prix et sur les transactions. Surtout que "lacriminalitéestenbaissedanslespaysdéveloppés", donc peut-etre que les infos sont pas si pertinentes que ca, et qu'on s'inquiète pour rien.En tout cas, c'est un sujet qui mérite d'être creusé, et je suis curieuse de voir comment les sites immobiliers vont gérer cette question à l'avenir. Peut-être qu'ils pourraient mettre en place des systèmes d'information plus personnalisés, qui tiennent compte des besoins et des préoccupations de chaque acheteur, sans pour autant tomber dans la généralisation et la stigmatisation. C'est pas simple, mais c'est pas impossible non plus.
C'est un point essentiel que tu soulèves. 🤔 Effectivement, la question de la perception est primordiale. On a beau avoir des stats qui disent que "lacriminalitéestenbaissedanslespaysdéveloppés", si le ressenti des gens est différent, ça change tout. Et c'est là que ça devient complexe. Parce que "leschiffrescomptent,mais,ilsnesontpasplusvraisquelaperceptiondelapopulation". Je pense qu'il faut vraiment se méfier de l'effet que peuvent avoir ces cartes. Comme tu dis, "lescartesdecriminalitépeuventcréerundécalageentrelacriminalitéetsaperception". On risque de focaliser l'attention sur des zones qui ne sont pas forcément les plus dangereuses, mais simplement celles où les incidents sont les plus reportés. Et ça peut conduire à des décisions biaisées. En tant que consultant, je vois souvent des gens paniquer pour des broutilles. Ils se basent sur des infos parcellaires, des rumeurs, des peurs infondées. C'est pour ça que je suis assez favorable à une approche plus nuancée. Plutôt que de supprimer complètement les cartes, peut-être qu'il faudrait les accompagner d'explications, de mises en perspective. Expliquer comment les chiffres sont collectés, quels sont leurs limites, etc. Histoire que les gens puissent se faire leur propre opinion, sans être influencés par des biais cognitifs. Après, faut voir ce que ça donne concrètement. Il y a des études qui montrent que "lacriminalitéestenbaissedanslespaysdéveloppés", et d'autres qui disent le contraire. Faut creuser, quoi. 🧐
Bonjour Woodward, C'est intéressant comme point de départ. 👍 Mais quand tu dis "sitesimmobiliers", tu parles de quels types de sites exactement ? Les gros portails nationaux, les agences locales, ou les deux ? Parce que selon la taille et la vocation du site, l'impact de cette décision peut varier pas mal, non ? Et est-ce que tu sais si c'est une décision qui a été prise suite à une demande légale ou une initiative propre de ces sites ?
Menelik, pour l'instant je parle surtout des gros portails nationaux, ceux qui ont une visibilité importante. Mais c'est vrai que la question se pose aussi pour les agences locales, même si l'impact est sans doute différent, en effet. Pour la décision, il me semble que c'est une initiative propre, poussée par des associations et des débats publics sur la stigmatisation. Mais je n'ai pas d'info précise sur une obligation légale. Faudrait creuser ça.
Ok, donc une initiative "éthique" plus qu'une contrainte légale. Ça change pas mal la donne, je trouve. L'argument de la stigmatisation est fort, mais quid de la responsabilité envers l'acheteur ?
C'est s�r que la question de la responsabilit� envers l'acheteur est primordiale. 🤔 Karanix a raison. Si on enl�ve les cartes, on prend le risque de masquer une partie de la r�alit�. M�me si "lacriminalit�estenbaissedanslespaysd�velopp�s", comme on l'a dit, c'est pas partout pareil, et les chiffres nationaux, �a veut pas dire grand chose au niveau d'un quartier pr�s de chez toi. 😕 Je me demande si une solution ne serait pas de compl�ter ces cartes avec d'autres informations, plus qualitatives. Par exemple, des donn�s sur les initiatives locales en mati�re de s�curit�, les associations de quartier qui agissent, les dispositifs de m�diation, etc. 🤔 Ca permettrait d'avoir une vision plus compl�te, moins anxiog�ne. Parce que "lescartesdecriminalit�peuventcr�erund�calageentrelacriminalit�etsaperception", c'est vrai, mais en m�me temps, le silence total, c'est pas mieux. Faut trouver un �quilibre, une mani�re de donner l'info sans faire flipper tout le monde. Je pense aussi qu'il faudrait sensibiliser les acheteurs � l'interpr�tation de ces cartes. Expliquer qu'une forte concentration d'incidents ne signifie pas forc�ment que le quartier est invivable. Ca peut aussi vouloir dire qu'il y a une forte implication des habitants dans le signalement des probl�mes, ou que les forces de l'ordre sont particuli�rement pr�sentes. 👀 Apr�s, c'est s�r que "leschiffrescomptent,mais,ilsnesontpasplusvraisquelaperceptiondelapopulation", mais si on a des outils pour mieux comprendre les chiffres, on peut peut-etre r�duire ce d�calage. 🤔 C'est un peu comme quand tu dois faire des travaux chez toi : t'as beau avoir tous les plans, si t'y connais rien, tu vas faire des erreurs. Faut �tre accompagn�. 😊
Euh, compléter les cartes avec des données qualitatives, c'est une idée, mais comment tu fais ça concrètement ? 🤔 Parce que les initiatives de quartier, les dispositifs de médiation, c'est hyper subjectif comme données. Et puis, comment tu vérifie la fiabilité de ces infos ? On risque de se retrouver avec des cartes biaisées dans l'autre sens, non ? Bref c'est compliqué... 🤔
Menelik, t'as raison de pointer la complexité de la chose. C'est pas simple de transformer du "qualitatif" en données exploitables, surtout quand on parle de perception et de ressenti. Mais je pense qu'on peut s'inspirer de ce qui se fait déjà dans d'autres domaines. Par exemple, dans le secteur du tourisme, on utilise de plus en plus les avis et les commentaires des voyageurs pour évaluer la qualité d'un hôtel ou d'un restaurant. On pourrait imaginer un système similaire pour les quartiers : une plateforme où les habitants pourraient témoigner de leur expérience en matière de sécurité, de convivialité, etc. Bon, évidemment, il faudrait mettre en place des mécanismes de vérification pour éviter les faux témoignages et les dérives. Mais je pense que ça pourrait être une piste intéressante. Autre idée, on pourrait s'appuyer sur les données des assurances. Les compagnies d'assurance ont une connaissance très fine des risques liés à chaque quartier (vols, vandalisme, etc.). Ces données pourraient être agrégées et anonymisées pour donner une indication du niveau de sécurité, sans pour autant révéler d'informations personnelles. Et comme le disait CordeVirtuose, "lacriminalitéestenbaissedanslespaysdéveloppés", donc on pourrait pondérer ces données en fonction de la tendance générale. Après, faut pas se leurrer, il y aura toujours une part de subjectivité. Mais l'objectif, c'est pas d'avoir une vérité absolue, c'est de donner aux acheteurs des outils pour se faire leur propre opinion, en tenant compte de tous les éléments. Et faut pas oublier que "leschiffrescomptent,mais,ilsnesontpasplusvraisquelaperceptiondelapopulation", donc il faut absolument intégrer cette dimension dans l'équation. Mais je suis d'accord, c'est un sacré défi. 🤔